étape 1L'accord du verbe avec le sujet "on"

J’apprends

« on » est un pronom personnel indéfini de la 3e personne du singulier, toujours sujet du verbe.

Astuce

Il est possible de le remplacer par « il », « elle » ou « quelqu’un » pour l’identifier et ne pas le confondre avec « ont », 3e personne du pluriel du verbe avoir au présent de l’indicatif.

Ex. : « On a toujours besoin d’un plus petit que soi. »

Ex. : « On parle toujours mal quand on n’a rien à dire. »

étape 2Les mots en [u]

J’apprends

Les noms féminins terminés par le son [u] s’écrivent o.u.e

Ex. : la proue, la boue

Mais l’on écrit la toux.

Les noms masculins terminés par le son [u] s’écrivent généralement o.u.

Ex. : le cou

Mais l’on écrit le courroux, le ragoût, le caoutchouc

Ces noms en [u] prennent un s au pluriel

sauf bijou, caillou, chou, genou, hibou et pou qui prennent un -x au pluriel.

Ex.: un clou, des clous mais un caillou, des cailloux

étape 3Formes du verbe être ou du verbe avoir ?

J’apprends

Il ne faut pas confondre es, est et ai, aie, aies, ait et aient dont la prononciation en [ɛ]/[e] peut prêter à confusion.

• es, est sont les formes de 2e et 3e personnes du singulier du verbe être du présent de l’indicatif.

Ex. : « Dis-moi qui tu aimes, je te dirai qui tu es. »

Ex. : « Un homme ne doit jamais rougir d’avouer qu’il a tort ; car, en faisant cet aveu, il prouve qu’il est plus sage aujourd’hui qu’hier. »

• ai est la 1ère personne du singulier du verbe avoir au présent de l’indicatif ou l’auxiliaire avoir du passé composé.

Ex. : « Maman, j’ai raté l’avion ! »

Ex. : « J’ai rêvé d’un monde de soleil dans la fraternité de mes frères aux yeux bleus. »

• aie, aies, ait et aient sont les formes du verbe avoir au présent du subjonctif, temps simple, et peuvent être également les formes de l’auxiliaire du subjonctif passé, temps composé.

que j’aie, que tu aies, qu’il/qu’elle/qu’on ait… qu’ils/qu’elles aient.

que j’aie voulu, que tu aies voulu, qu’il/qu’elle/qu’on ait voulu… qu’ils/qu’elles aient voulu.

Après certains verbes, après une principale à la forme négative ou ayant un superlatif, le verbe ainsi régi est au subjonctif, mode de l’irréel, du possible, de ce qui n’est pas réalisé.

Ex. : « Ce n’est pas que j’aie vraiment peur de mourir, mais… »

Ex. : « Le seul sport que j’aie pratiqué c’est la marche à pied. »

Ex. : « Il faut que Paul ait ses affaires. »

Ex. : « Je m’étonne que tu aies déjà relu ta dictée. »

Ex. : « Je ne veux pas qu’elles aient froid. »