Alain Finkielkraut : « J’ai très vite aimé la dictée »

Le philosophe et académicien Alain Finkielkraut a accepté de se frotter à la Dictée du Figaro

Quand avez-vous découvert la littérature? Quels auteurs ont eu votre préférence?

Je suis venu à la littérature vers mes 10-12 ans. J’aimais lire Cronin, Pearl Buck. J’ai eu une petite tentation pour ce que l’on appelait les Illustrés, qui ne portaient pas encore le nom de la célèbre BD. Mais ma mère a été catégorique: «Pas question!» Donc je suis revenu au livre. C’est donc à l’âge de 15 ans, que j’ai vraiment découvert la littérature en lisant Dostoïevski. Je l’ai aimé, parce que je ne comprenais pas tout. J’ai éprouvé le plaisir que décrit Sartre dans Les Mots, quand il parle de sa découverte de Madame Bovary, de Flaubert. C’était mon premier contact avec les Mémoires écrits dans un souterrain de Dostoïevski et avec L’Idiot.

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La dictée comme méthode

Le titre est pour le moins provocateur. «La dictée n’a plus de sens» : l’exercice a-t-il encore sa place au collège ? ». Ainsi Le Figaro… [LIRE LA SUITE]